lundi 7 septembre 2015

50 secondes de folie

Lundi 07 septembre, école de parachutisme Voltige, à une heure de Montréal.


À refaire, sans hésiter.

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Bordel !

dimanche 6 septembre 2015

Le Canal de Lachine

Dimanche 06 septembre. Essayant de rattraper mon retard en billets de blog sorties vélo, j'ai décidé de tenter un circuit que je voulais faire depuis longtemps : le canal de Lachine, creusé au XIXe siècle afin de contourner les rapides du même nom et permettre la navigation des bateaux.
Il fait beau, il fait chaud, c'est l'idéal pour partir à l'assaut de la piste cyclable qui le longe sur 10 bons kilomètres. Et comme je suis dans un jour faste, pourquoi ne pas rajouter un petit plus en passant par le chemin des berges, qui longe quant à lui le Saint-Laurent et terminer en visitant l'île des Sœurs, afin de boucler un circuit de 60km.

Visuellement, ça donne ça :
Soyons francs, le chemin de chez moi jusqu'au vieux port (la ligne droite tout en haut, là), c'est pas toute une aventure. Entre les feux rouges et la ciruclation dense, on a vu plus fun. L'intérêt ne commence qu'après, au niveau des écluses et du bassin Peel.
Le canal de Lachine à vélo, c'est très sympa : Une piste cyclable de 10 bornes, parsemée d'espace verts, d'écluses et surtout d'abreuvoirs extrêmement bienvenus. Parce que mine de rien, le soleil tape méchamment, le thermomètre affiche plus de 30°C et les zones d'ombres sont assez éparses. Mon parcours aurait probablement été bien écourté sans ça.
La rivière n'est plus utilisée que pour de la plaisance, mais on trouve encore pas mal de vestiges de l'âge d'or, laissés à l'abandon.
On trouve également bonne quantité de gens venus passer une après-midi bronzage, pédalo, pêche ou barbecue, mais dont je n'ai aucune photo par peur de me faire casser la gueule.

La piste cyclable termine sa course dans le parc René-Lévesque tout en longueur, à l'embouchure du canal qui donne sur le lac Saint-Louis. Il y a très peu de monde, mais énormément de volatiles.


Et à l'extrémité du parc, maladroitement cloturé par une grille fracassée et un peu caché par la verdure, un long appendice de béton et de métal, part se noyer dans les eaux du lac. Il doit s'agir d'un ancien embarcadère à l'abandon ou quelque chose approchant. Une bande de jeunes semble y avoir élu domicile pour l'après-midi.
C'est ici qu'on se rend compte que le Saint-Laurent est immense, on distingue à peine la côte à l'horizon.

Et ça va continuer encore longtemps, car le chemin des berges longe le Saint-Laurent sur 15 kilomètres, en passant devant les rapides de Lachine qui sont parfois assez impressionnants. Et encore une fois, il faut une paire de jumelles pour apercevoir la côte en face.
On trouve même de joyeuses bandes de surfeurs s'entraînant au creux des vagues perpétuelles générées par les courants.

Le trajet est vraiment agréable, ponctué d'aires de pique-nique et de parcs.

Ayant un peu (trop) trainé en route, j'arrive au final sur l'île des Sœurs lorsque le jour commence à tomber. Je décide de faire un tour vite fait, juste histoire de. Mais évidemment, dans mon cas, vite fait est synonyme de "je fais n'importe quoi et je me goure de chemin". J'ai donc tourné un peu en rond sur l'île, sans vraiment rencontrer âme qui vive (ce ne sont pourtant pas les habitations qui manquent) et sans vraiment trouver d'endroit suffisamment intéressant pour prolonger la visite. Demi-tour, on rentre.

Je termine ce périple par une ultime mauvaise décision : Il est 19h, le jour est bien bas, j'ai la dalle, quoi de mieux que de rentrer en passant par le boulevard Saint-Laurent et ses centaines de bars et restaurants ?!

Au final le circuit n'est pas mal du tout, un peu long à faire d'une traite, mais je retenterai peut-être certains passages pour tenter quelques photos (en hiver, c'est possible ?).